livre





 Avendtures

                Caji        







Chapitre 1
                                     Le trésor Amazonien


Minuit sonna. Une silhouette sortit de l’ombre et s’avança sur Wenlock Road puis s’arrêta soudainement.
Elle s’infiltra au numéro 26. La route londonienne était déserte à cette heure tardive, mais le pub était bondé.
La silhouette ainsi éclairée révéla un homme brun, aux yeux d’un bleu sombre, habillé d’une veste marron et d’un pantalon gris. Il s’assit à une table, seul, à l'affût d’intéressantes conversations.
L’une parlait de films, l’autre de travail, une autre encore de voiture. Mais il n’écouta pas celles-ci. Il tendit l’oreille pour celle que voici:


 << Tu y crois, toi au Thesauro Custodiebat ? demanda un  individu au teint blafard, d’une quarantaine d’années, a la   chevelure rousse et aux petits yeux noirs.
-Oui, tu ne crois pas que ce trésor existe, toi ?! répliqua un homme blond, plus jeune que l’autre, qui avait une fine moustache et de grands yeux vert.
-Mais les protecteurs? souffla l’autre
-Ça je…>>


Mais il s'interrompit. L’ homme qui les avait écoutés s’avança  et pris la parole:


<< Je vous ai écoutés, déclara le gaillard, et je me pose une question: est-ce de l’or, ce fameux trésor?
-Oui, répondit le blond.
-Et où se trouve-t-il?
- D’après mes renseignements, il se trouve en Amazonie.
-Quand part le prochain avion pour l’ Amazonie?
-N’y allez pas ! s’exclama l’homme roux, prenant part a la conversation, l’air terrifié.
-Et pourquoi donc, quels sont vos arguments ?
- Ceux qui y sont allés ne sont jamais revenus! murmura-t-il,   affolé.
- Raison de plus pour s’y rendre! >>


Et il s’éloigna. Il fut bientôt rattrapé par le type blond.


<<Pourquoi donc tenez-vous autant à y aller? demanda ce dernier
-Je suis un chercheur d’or.
-Mais vous n’avez pas peur?
-Non. Pourquoi avoir peur?
-A votre avis?!
-J’ai pris ma décision: j’irai.
-Je ne peut pas vous laissez y aller!
-Et qu’allez vous faire?
-Vous êtes donc si têtu?!
-Et oui!
-Je ne peux pas vous empêcher d’y aller, mais je ne vous laisserai pas y aller seul: je viens avec vous!
-D’accord, mais vous payez votre billet d’avion, ne contez pas sur moi pour vous le payer!
-Oui, oui, bien sûr!>>


Il y eu un instant de silence. Puis le blond le brisa:


<< Pourai-je savoir le nom de celui avec lequel je m’aventure dans une histoire bien périlleuse ?
-Je me nomme Eugène Braver. Puis je savoir le votre ?
-Le mien est David Jones. Vous êtes français? Eugène est un nom français, non?
-Ma mère était en effet française, approuva Eugène B. , mais mon père était anglais.
-Ho.
-David, savez-vous quand part le avion pour l’ Amazonie?
-Non.
-Bon, dans ce cas, voulez vous bien m'accompagner à l’aéroport tout de suite pour nous renseigner sur le prochain vol ?
-Avec plaisir, approuva David Jones.>>


L’aéroport de Londres Catwick était fermé en raison de l’heure tardive; ; cependant il demandèrent à un des nombreux gardiens de l’aéroport. <<Le prochain avion pour l’ Amazonie? Mmm… Demain, à huit heures vingt cinq.>> répondit celui-ci.
Le lendemain, ils entrèrent ensuite dans l’avion, à l’heure indiquée par le gardien, et prirent place places 18a. et 18b. .
Braver expliqua ensuite son idée:


<< Arrivés en Amazonie, nous prendrons un hôtel pour la nuit, et achetrons des provisions. Le lendemain dès l’aube, nous partirons et nous rendrons en ce bien étrange lieu où repose tous cet or.>>


Après plusieurs heures d'avion, il touchèrent enfin la terre de la région tant attendue par Eugène Braver.


Ils sortirent de l'aéroport de Cayenne et prirent un petit Hôtel trois étoiles pas trop cher, et David sortit prendre des provisions au supermarché.
Ses grands yeux vert balayèrent les rayons, puis il attrapa tous ce qui était comestible.


<< 50,30 € >> ; fit le vieux petit vendeur replet de derrière le comptoir trop haut pour lui.


David sortit de son porte monnaie l’argent demandé et le donna au petit vendeur.


  <<  Merci, au revoir.
  • au revoir, répondit David. >>


Pendant le temps de son excursion, Eugène avait situé sur une
carte la forêt où ils devaient se rendrent. << Couchons nous maintenant, demain sera une bien dure journée! >> dit se dernier en voyant arrivé le grand blond à la fine moustache.


* * *


Cinq heures vingt-cinq sonnèrent au petit réveil que Eugène avait posé la veille sur sa table de nuit. Eugène se leva, s’étira, puis traversa la petite chambre pour aller réveiller David.
Tous deux burent rapidement leur café, s’habillèrent en vitesse bien qu’ils ne soient pas pressés, et mirent des chaussures pour la marche.


Dehors, le temps se réchauffait déjà, comme un four avant la cuisson. Ce n’était pas le brûlant soleil de midi qu’ils devraient affronter plus tard et c’était une des raisons pour laquelle Eugène avait insisté pour partir tôt.


Mieux valait partir maintenant.


Ils se trouvèrent un taxi pour les emmenez à Saint-George.
De là, ils marchèrent jusqu’au fleuve Oyapock où ils louèrent une petite pirogue assez solide.


Lorsqu'ils dépassèrent Camopi, Eugène et David eurent tous deux cette impression d’être observé, mais aucun des deux n’en fit part à l’autre, de peur de passer pour un paranoïaque.


<< Eugène, arrêtez vous ; dit David alors qu’ils arrivaient en plein centre de la forêt;  et regardez cet arbre!>>


L’arbre que David pointait du doigt était un énorme chêne - peu être même un des plus gros et des plus hauts de la forêt - couvert d’étranges symboles. Ils attachèrent la corde de la pirogue à un arbre fin mais solide, afin que l'embarcation ne dérive pas, et s’approchèrent du chêne.


<< David ; s’élama Eugène, d’une voix dans laquelle on percevait nètement l’euphorie, cet arbre à bien un rapport avec le Thesauro Custodiebat ! >>


Il y eu un étrange mouvement dans les feuilles des arbres mais les deux hommes étaient trop heureux - ou plutôt, juste Eugène était heureux, parce que David avait plutôt peur en se rappelant tout ceux qui n’étaient jamais revenus- pour s’en apercevoir.


David tourna la tête vers la barque pour se rassurer et vit avec horreur que:


<< Eugène, la barque a disparu!
-Oui,oui… QUOI !?
-La barque a bel et bien disparu, regardez , nous ne  pouvons plus rentrer! Et nous allons nous perdre dans la forêt si nous rentrons à pieds!
-Il y a un autre moyen de rentrer que j’utiliserai lorsque nous aurons l’or. dit malicieusement Eugène. J'espère juste que toute la batterie ne sera pas utilisée! >>


Plusieurs minutes après, Eugène s'exclama, plus euphorique que jamais:


<< David, je crois bien avoir trouvé comment obtenir l’or!>>


A peine eut-il fini sa phrase que de grandes silhouettes sombres tombèrent des arbres et puis… du noir. Ce fut tout ce que virent les deux hommes avant de sombrer dans la nuit.


 


                





                       Chapitre 2
                    Le Palais d’ Awena


Une forte lumière éclairait l’endroit. C’était une lumière naturelle, mais très forte. Il aurait dû faire très chaut, avec tant de lumière, mais il faisait tiède; ni trop chaut,ni trop froid: juste bon.


Deux hommes étaient allongés par terre. L’un d’eux se réveilla et cligna des yeux, à cause, certainement, de la luminosité, et scruta l’endroit du regard. L’homme était blond, avait une élégante et fine moustache et de grand yeux verts.


Il s’étonna de la matière du sol, nuageux, et de l’endroit lui même.


Partout, les arbres se dessinaient, comme une forêt, mais pas une forêt dense et sombre; plutôt comme des piliers, espacés, et l’endroit ressemblait à un palais - ce qui l’était certainement-.


Sur chaque arbre était écrit une instruction, dans une langue que apparemment, l’homme ne connaissait pas.


Il marcha dans l’espace immense, dont ils ne voyait pas les murs - il n’y en avait certainement pas- puis pris enfin conscience de l’autre homme encore allongé sur le sol nuageux et se hâta d’aller le réveiller.


Le second homme eut la même réaction que le premier, il cligna des yeux.


Sans un mot, il découvrit l’endroit puis commença enfin à parler:


<< Où sommes nous ? fit l’homme
-Je ne le sais point.
-Nous n’aurions pas dut vouloir le toucher au Thesauro Custodiebat!
-Ha! s’écria le blond qui semblait s’être rappelé soudainement de quelque chose;  Ne m’aviez vous pas dit, Eugène, que vous aviez une solution pour nous sortir de là une fois que l’on aurait l’or?
-Si, répondit tristement le dénommé Eugène, c’était mon téléphone pour appeler les secours, mais là, nous ne savons point nous même où nous sommes, David!
-Vous êtes au Palais D’ Awena; dit une voix derrière eux.>>


D’un même mouvement, les deux hommes se retournèrent.
La personne qui venait d’entrer ressemblait à  une femme,
mais n’était pas humaine.


Elle avait la peau très claire, ses cheveux  qui semblait être
fait uniquement de brume, étaient long et tressés, et s’enroulaient tous le long de son buste tel un vêtement vaporeux, et elle portait également une longue jupe, qui la faisait voler à dix centimètres du sol.
Elle était souple et  gracieuse et avais de fins yeux d’un bleu pur et clair.


<< Qui êtes vous, et où sommes nous? demanda Eugène, sur ses gardes
-Je suis Alice, la 3e servante personnelle de la Reine Zia
et professeur de langues humaines.
-Qu’êtes vous? demanda David, non soucieux de paraître impoli.
-Je suis un Unifraktur Maguntia en terme scientifique, où juste un Maguntia en terme normal. Suivez moi, la reine veut vous voir.>>


Elle se retourna et avança sans les attendre dans les airs.
Elle regardait furtivement chaque arbre devant lequel elle passait puis s’en détournait. Enfin, elle sembla trouver ce qu’elle cherchait.
L’arbre devant lequel elle s’était arrêtée était un des plus beau.
Tous les arbres de ce coins était étrangement beau.
David se dit en lui même que c’était certainement les appartements privés de la reine et la salle du trône. Il avait par ailleurs raison.


<<La reine décidera de votre châtiment pour avoir essayer de voler le Thesauro Custodiebat! >>repris Alice tendis qu’elle posait son doigt sur l’étrange symbole.


Tous d’un coup, le symbole devint vert, signe qu’elle pouvait passer, et une porte se dessina dans le mur. Alice la poussa puis y poussa ses captifs. La salle était immense et un trône d’or trônait au fond. Une femme d’une grande beauté était gracieusement assise dessus: la reine Zia. Elle avait laissé ses cheveux détachés, et ils flottaient autour d’elle comme si elle était sous l’eau. Ses yeux foncés étaient d’un magnifique bleu marin.


Elle examina les deux humains de la tête aux pieds, sembla réfléchir un instant, puis pris une longue respiration avant de déclarer:


<< Humain, vous qui avez voulut voler le Thesauro Custodiebat,
Voici votre châtiment.
Vous devrez rester ici trois ans, en temps que fidels serviteurs à Ma Majesté, trois ans sans revoir votre patrie.
Au bout de ces trois ans, je vous laisserai revoir votre famille.
Mais attention! Si vous essayer encore de toucher au Thesauro Custodiebat, c’est la mort qui vous attend!
Cassandra! cria la reine, vous apprendrez à ces humains
les lois d’ici!>>


Cassandra était presque aussi belle que la reine. Elle avait de grands yeux bleus-verts et de longues jambes sous sa jupe blanche. Un corset blanc lui enserrait la taille et une longue tresse lui fouettait le dos.
Elle paraissait joviale, chaleureuse, fidèle et obéissante.


<< Oui, Votre Majesté.
-Et trouvez leurs des appartements.
-Bien, Votre Majesté.
-Merci.>>


Cassandra se tourna vers eux:


<< Suivez moi ; leur dit-elle.>>


Elle les mena jusqu’à la porte où ils la suivirent. Cassandra retourna sur l’immense plate-forme nuageuse, bifurqua à droite; puis à gauche, et enfin, trouva deux appartement libres.


<< Voila pour vous, dit gentillement Cassandra; mais n’y allez pas tous de suite, suivez moi.


Ils la suivirent jusqu'à ses appartements.


<<Je vais vous expliquer notre système de répartition des rôles:


  • Le roi, Esteban, est ambitieux et déterminé, il met tout en oeuvre pour atteindre ses objectifs. Idéaliste, subtil et raffiné, c’est un séducteur irrésistible aussi bien dans les affaires que dans sa vie privée.
  • La reine, que vous venez de rencontrer, aime les arts, les différentes cultures et aime beaucoup la poterie et fait des chefs-d'oeuvre avec.
  • Le général Alejandro est chargé de protéger le trésor.


Ce sont les bases. Des questions?

-Oui ; dit David; si ceci est un palais, nous pouvons en sortir, je me trompe?
-Vous ne vous trompez pas, fit Cassandra d’un ton mystérieux, mais n’oubliez pas que vous êtes au service de Sa Majesté...>>


Et sur ces paroles mystérieuses, elle s’envola.


David se choisi l’appartement de gauche et Eugène celui de droite.
Le grand blond entra par la porte qui s’était dessinée dans un arbre fin, et essaya, en vain, de comprendre le système du portail, car l’appartement n’était pas dans l’arbre mais dans une sorte de “monde parallèle”.


L’appartement était spacieux, et lumineux. Les murs était en pierre brute, pierre non polie. Cela ressemblait joliment à une grotte mais une grotte au dessus des nuages.


Étonné par un bruit d’eau venant du fond de la “caverne”, David alla voir; et ce qu’il vit l’émerveilla.


Une véritable cascade ruisselait sur les parois de pierres et retombait joliment en petit bassin d’eau clair.
Des plantes fleuries sortaient du sol et bordaient la mare.


L’effet était féerique.


Un animal inconnu se glissa alors entre les jambes de David.
Il était d’un rouge flamboyant, avait de petites oreilles et de grand yeux jaunes et humides. L’animal avait la taille d’un chat -Cassandra lui apprit par la suite que cet animal se nomme “smafit”-.


La chambre à coucher était claire, calme, douce et tiède. Il y faisait bon. En guise de lit, un grand rectangle moelleux de nuage meublait un coins. On s’y enfonçait et  puis le nuage recouvrait le corps de quiconque dormeur, seul la tête restant à l’air libre.


David, fatigué, si allongea sans plus de cérémonie, et s’y
endormi.


Il dormi comme il n’avait jamais dormi, et ce fut une des meilleures nuit n'eût jamais passé.


















             Chapitre 3
                             Les cuisines en premier rôle.


<< Monsieur, monsieur; la reine vous demande!>> susurra une voix.


Eugène ouvrit les yeux. Il eu un léger sursaut en se rappelant qu’il n’était ni dans son lit, ni à l’hôtel, mais bien dans un lit de nuage et n’était même plus sûr d’être sur Terre.
Quelques secondes plus tard, le temps de reprendre ses esprits, il se tourna vers l’endroit d’où provenait le son - au dessus de lui puisqu’il était allongé-.


La clarté l’éblouit quelques instant, puis il remarqua Cassandra.


<<Bonjour, fit Eugène. La reine me demande? Pour quelle raison?
-Vous verrez par vous même.>>


Elle avait dit cela sans aucune émotion dans la voix. Il fut donc impossible, pour Eugène de déceler le moindre indice sur le motif pour lequel la reine demandais à le voir.


La servante sortit de la pièce.


Quelques minutes après, Eugène l’imita.


Cassandra avait également dit la même chose à David, car ce dernier attendais déjà dehors.


<< A tu bien dormi? demanda David à Eugène
-A merveille.
-Ils sont si moelleux, ces lits!
-Oui, tu aura ça pendant 3 ans, à la place de ton lit chez toi. C’est super quand on y pense! fit Eugène ironique.
-Ne me le rappelle pas! C’est bien trop dur comme sanction!>>


Ils virent alors se dresser devant eux l’arbre majestueux de la salle du trône de la reine.
Il y entrèrent avec Cassandra, puis la jolie servante se mit dans un coins, comme pour se faire oublier, bien qu’elle n’ait commis aucune faute; ce n’était juste que pour laisser la reine leur parler sans déranger.


<< Chers étrangers, chers voleurs, salua la reine en direction des deux hommes, qui s’inclinèrent profondement; voici venu votre premier jour au service de Ma Majesté. Votre premier rôle sera dans les cuisines. D’où venez vous?
-De Londres, Majesté, en Angleterre. répondit David
-Et bien aujourd’hui j’aimerai des spécialités anglaises!
-Bien Votre Majesté. fit Eugène.>>


Et ils s’inclinèrent.


Cassandra leur indiqua le chemin vers les cuisines.


Il prirent un rapide petit déjeuner puis s'affairèrent au repas pour le déjeuner de la reine.


                              * * *


On servi à la reine une multitude de spécialités anglaises:


Du “fich and chips” avec des huiles de qualités et une cuisson parfaite.
Le “steak and kidney pie”, pâté en croûte de bifteck, avec de la pomme de terre et une sauce. La croûte est croustillante à l’extérieur et une fois brisée, elle laisse s’échapper la sauce et la viande.


Le <<Roast Lamb and mint sauce>>, gigot d’agneau à la sauce à la menthe.


Le “stew, ragoût d’origine Irlandaise composé de viande d’agneau découpée en morceau avec des petits légumes, de l’oignon, des pommes de terres et des herbes.


Le fishcake, saumon et pommes de terres assemblés sous forme de boulettes.


Un dessert copieux arriva alors sur la table.


Les scones, petites brioches rondes faites à base de lait, servi avec du thé, de la confiture, et de la crème, arrivèrent en premier.
L’ “apple crumble”, crumble au pommes, arriva en deuxième.


La Jelly, gelée au goût fruité, en troisième.


Des buns aromatisés à l’orange arrivèrent en même temps que le  Christmas pudding.


Le  Christmas pudding mit fin au repas car après ça, la faim était rassasiée.


Tout le petit monde se rendit dans une cour interieure pour courir un petit coup; histoire élimer les calories du  Christmas pudding.


Eugène et David passèrent ensuite le reste de la journée à préparer le dîner de la reine. <<Au moins ça nous occupe>> fit Eugène pour se consoler. David lui répondit qu’il ne voulait tous de même pas faire ça pendant trois ans et que à la fin ils n’auraient plus d’idées pour les recettes.


La journée avait passé bien lentement; horriblement lentement.


Le lendemain, ils firent la connaissance d’un espagnol replet qui avait également essayé de voler le Thesauro Custodiebat. Ce dernier leur apprit qu’il avait demandé à rester travailler dans les cuisines; car il pouvait voler de la nourriture à tous moment, et la manger -ce qui expliquait sa taille replète.
Puis ils travaillèrent en silence aux repas de la reine et la journée se passa comme celle de la veille.


Les journées monotones filèrent comme un calendrier sur lequel on arrache une feuille chaque jour qui passe. 6 feuilles jonchaient alors le sol.  


C’était un lundi, il faisait clair et c’était presque midi. Les deux hommes préparaient le repas pour le déjeuner de Sa Majesté la Reine Zia quand Cassandra vint déranger leur travail monotone.


<< Venez, je vais vous faire visiter le Palais, puis la reine veux vous voir.>>


Heureux d’avoir un prétexte pour sortir des cuisines, les deux hommes la suivirent volontiers.


Ils ne marchèrent pas pour le premier arbre car il était vraiment proche et qu’il était si gros qu’il se voyait de très loin. Cassandra leur expliqua que c’était l’entrée - et la sortie- du Palais. En effet, d'épaisses foules attendaient tout autour de l’arbre qui faisait pourtant 25 mètre de diamètre.
A cinq mètres de là se dressait un majestueux arbre qui ne faisait que trois mètres de diamètre, ce qui était déjà beaucoup.


<<  C’est l’arbre de la Grande Salle Des Repas. C’est là où le roi et la reine mangent, hormis pendant la Saison Individuelle.

-Qu’est ce que la Saison Individuelle ? demanda Eugène
-La Saison Individuelle est un temps défini pendant lequel, chaque année, le Roi et la Reine sont seuls de leurs cotés, et ne mangent seul où qu’avec des hôtes choisi par eux même, pas par l’autre. Les appartements de la reine se trouve à gauche de l’ Arbre d'arrivées et ceux du roi à droite. Les cuisines, que vous connaissez, se trouvent 6 mètres derrière la Grande Salle Des Repas.>>


Cassandra leur montra la Grande bibliothèque publique, la bibliothèque personnelle de la Reine Zia, les écoles, les cabinets médicaux, les salles de réunions… L'aquarium, dans lequel on pouvait nager avec des poissons qu’aucun des deux hommes ne connaissaient et avec des sortes de dauphins, n’était vraiment un aquarium mais plutôt un monde parallèle recouvert d’eau.


Il y avait également un zoo qui fonctionnait de la même façon que l'aquarium.


Les smafits - chacun s’en étant découvert un dans leurs appartements- ne quittaient plus leur maître, en l'occurrence David et Eugène.
Celui de David était un mâle assez curieux et gourmand, que David avait nommé Croquembouche, nom d’une pâtisserie dont David était friand; et celui d’ Eugène était une femelle excitée, vive, curieuse et obéissante. Elle se vit attribuer le nom de Ciboulette.


<< Maintenant suivez moi, Sa Majesté La Reine vous demande.>> leur rappela Cassandra.


Ils la suivirent jusqu’à la salle du trône de la reine Zia.


<< Ha! s’écria la reine en les voyant. Je vous attendais. J’ai cru que vous ne viendriez pas!
-Nous avons un peu tarder dans notre visite...fit Cassandra, penaude.
-Bon (elle se racla la gorge), mieux vaut tard que jamais. Vôtre deuxième rôle sera dans L’équipe Royale de Recherches et de Mystères; la LRRM. Cette dernière recherche actuellement deux citoyens du royaume d’ Awena. Ils ont disparut en 1371. Nos équipes ont été envoyés sur place et relayées,mais nous avons finalement laisser tomber. Nous avons installé des localisateurs qui sonnerait si il les localisait car leur disparition semblait étrange. Mais nos localisateurs n’ont pas réussit à les localisés jusqu’alors. Plus personne ne se préoccupais plus de ce couple crut mort jusqu’à que la sonnerie installée ne se mette à sonner, signe de relocalisation. Ils sont actuellement à plusieurs centaines de kilomètre de Alicoto. La LRRM part demain sur les traces des disparut.>>








Chapitre 4
                                         Les disparus.


En 1371...


Deux longues ombres gravirent le sommet de la colline éclairée magnifiquement par le rouge et vert flamboyant du soleil couchant. Une de ces ombres appartenait à une femme non humaine. Une  Maguntia du royaume d’ Awena. Ses cheveux vaporeux était détachés; de sorte qu’ils flottaient autour d’elle comme ceux d’un humain quant ce dernier est sous l’eau.
Elle avait les yeux clairs, -comme tous les Maguntia sauf la lignée royale- vert comme ceux d’une pomme, chaleureux et compatissants comme ceux de toutes les gentilles personnes. Elle portait une robe d’époque bleue claire avec une fine dentelle blanche.
Son buste était recouvert de dentelle blanche en motifs de fleurs. Les épaules, en passant par les côtes et recouvrant tout le dos jusqu’à la moitié des mollets et au dessus des coudes étaient recouvertes d’une soie bleue clair et aux motifs de fleurs d’un bleu encore plus clair. Une fine dentelle blanche recouvrait le haut du coude, le coude, et un tiers de l’avant bras. De la soie blanche tombait jusqu'à la moitié des cuisses, relayée ensuite d’une dentelle blanche aux motifs fleuris. Elle portait également des gants en dentelle, une fleur bleue dans les cheveux et des chaussures à petits talons pour la marche.


La seconde ombre appartenait à un homme aux mêmes cheveux vaporeux que la femme qui se tenait à coté de lui -son épouse.
Il avait les yeux gris clair, un manteau bleu clair à la même matière et aux mêmes motifs que son épouse, une veste grise, une chemise blanche sous sa veste fermée, un pantalons gris qui se terminait à un quart du mollet, de longues chaussettes d’un gris plus clair et de souples chaussures bleues foncés rehaussées d’un petit talon.


Il se mit à parler:


<< Nous marchons encore une heure puis nous dormons, Guillemette.
-Je suis bien d’accort Loup; je suis épuisée.>>


Au bout de quinze minutes, le couple vit s’élever devant lui une brume, légère mais opaque.

<<Ma mie, nous voilà bien: une brume! Il fait pourtant encore bon! s’étonna Loup
-Et bien, mon ami, qu’attendez vous pour la traverser?
-Rien, ma mie, rien… fit Loup, dont le visage trahissais qu’il appréhendait tout de même ce qui pouvait se trouver derrière cette étrange brume.


Les deux jeunes gens avancèrent prudemment, traversèrent la brume et durent se frotter cinq fois les yeux pour être sûr de ne pas rêver.


Alors que derrière la brume se trouvait le soleil se couchant sur le 15 avril 1371, ici le soleil était haut comme à midi, l’air doux et tiède comme au printemps, la flore verte comme en été, et le temps semblait s’être suspendu. Une longue file de feuilles mortes d’automne assemblée en chemin semblait les inviter à la suivre.
Intrigués, Loup et Guillemette suivirent le sentier de feuilles mortes, sans apercevoir les animaux au couleur qui n’existait pas pour leurs espèces leur lancer des regards signifiant que si ils ne reculaient pas ils le regretteraient comme eux le de s’être aventurer ici.


Mais Loup et Guillemette ne les virent pas.


Le chemin les mena jusqu’à une bâtisse en pierre. Devant cette bâtisse était posé deux sièges d’un blanc immaculé, et ces sièges était taillés dans la pierre de la terrasse en pierre. Le duo s’assit donc sur ces sièges étincelants et quelques secondes après, une voix grave d’homme s’éleva, venant de nul part:
<< Voici, mes prisonniers votre nouveau logi.
-“Prisonniers”! Comment ça “prisonniers”? Viens Guillemette allons nous en! s'écria Loup>>


Mais malgré maintes tentatives, Loup dut s'avouer vaincu: il était littéralement collé à son siège!


<< Voici les règles du “jeu”, repris la voix. Vous allez être transformer en animal, et vous, vous serez… Mmm… des libellules jaune fluo!>>


Aussitôt dit, aussitôt fais. Avant même d’avoir put dire “Quoi!?”, deux libellules jaunes fluo se trouvèrent à l’endroit exact où siégeaient auparavant Loup et Guillemette à forme humaine.


<< Bon. Pour redevenir manguntia, vous devez retrouver votre partenaire. Je vous ai choisi des couleurs extravagantes pour que vous puissiez repérer votre partenaire.>>


Soudain, deux cages en verres tombèrent sur les impuissantes libellules. La cage de Loup s’éloigna vers la gauche, tandis que Guillemette et sa cage disparaissaient de son chant de vision. Sa cage cogna alors violemment une autre cage en verre, immense, portant le numéro 879; avec un grand bassin dans une partie, dans lequel nageait un têtard pourpre et vert clair et un petit dauphin orange. La partie terre était recouverte de roseaux, d’herbe, de terre et de bois. Un lièvre violet à rayures bleues était assis sur une souche de bois.


<< C’est toi le nouveau? fit le lièvre. Moi c’est Barnabé Leroy. Je suis là depuis vingt-cinq ans. Comment tu t’appelle?
-Loup Poudevigne.
-Le dauphin, là, c’est Constance, et le têtard, là, c’est Raoul. Constance , elle est là depuis 408 ans et Raoul depuis 137 ans.
-Quoi? Mais comment peut on rester aussi longtemps et vivre aussi longtemps?
-Le temps est figé ici, l’ami.  Si tu comprend pas ça, amigo, tu va être complètement déboussolé en sortant d’ici -si tu y arrive-. Bon bah, faut que tu t'habitue, l’ami, parce que tu risque de rester là trèèèèèèèèèèèèès longtemps…
-Mais comment je vais retrouver Guillemette,moi? se désola la libellule
-A toi de voir, amigo. Bon tiens l’ami, tu veux du chocolat?>>


Loup et Barnabé mangèrent le chocolat, puis firent trempette dans le bassin.


<< Tu as de la chance toi, fit Raoul, tu peut voler! J’ai toujours rêver de voler. Moi, tu as vu en quoi j’ai été transformé? En têtard !!!
-Comment s’appelle l’homme qui a parlé tout à l’heure? demanda Loup
-Gustave? Il est mi-humain mi-manguntia. fit Constance
-Ha? Et à quoi ressemble-t-il?
-Il a des cheveux noirs vaporeux, des yeux maron clair, heu... C’est ce bonhomme qui nous maintient prisonnier!
-Depuis si longtemps?
-Il est immortel… se désola le dauphin orange. A, et si tu ne le savait pas, cette prison s'appelle: la prison du Temps figé.


                                   * * *


Et les années passaient, filant l’une après l’autre sans que l’on ne s’en rende compte. Il n’y avait point de nuit ici où le soleil restait fermement accroché à sa hauteur de midi.
Les rares applaudissements qui s’élevaient lorsque deux partenaires se retrouvait et se retransformait en humain  était emplis de tristesse et de jalousie.


Les animaux étaient servis de nourritures à volonté, et pour ne pas qu’il ne prennent en graisses, Gustave les envoyait dans une immense cage-arène en verre conçue pour tout les animaux - grand petits, gros , fins, minuscules, marins, terrestres, aériens…-. L’arène et la cage de Loup était à l’opposé l’une de l’autre, si bien qu’il fallait traverser toute la prison du Temps figé pour parvenir à l’arène.  


Un jour, Gustave força un peu trop sur la bouteille d’alcool, et, pompette, fit plusieurs tours de la prison et passa dans les plus petits recoins du Temps figé en titubant et en essayant de se rappeler où pouvait bien être cette fichue arène.
Ce jour là, Loup put scruter toutes les cages à son aise et put décréter tristement plus tard que:


<<Guillemette ne se trouve pas dans la prison du Temps figé !>>


                                      * * *


Dans la cage 879, un plan d’évasion fut élaboré.


Les animaux de cette cage tournèrent et retournèrent dans leur tête jusqu’à savoir le moindre détail, prévoir chaque geste que pourrait faire l'adversaire et comment il faut réagir.


Un jour fut choisi.


Et ce jour arriva.


Gustave, comme chaque midi, apportait le déjeuner aux animaux. La porte prévue à cet effet se trouvait au plafond de la cage, de sorte que les animaux ne puissent pas s’évader. Le plafond se trouvait trop haut également pour que les animaux ayant la capacité de sauter assez haut ne puissent pas l’atteindre. Les animaux volant eux, se retrouvait de façon inexplicable collés au sol, pour qu’ils ne puissent pas s’envoler.


Arrivant à la cage 879, Gustave ouvrit la trappe, et tout alla vite.


                               * * *


Au signal de Loup, le lièvre sauta sur le museau du dauphin, qui le lança en l’air, et, en ajoutant la puissance de ses bonds, Barnabé franchi la trappe et griffa Gustave à l’oeil droit. Du sang en gicla en flots.


Le borgne poussa un rugissement de fureur. Il essaya d’attraper le lièvre, mais, habilement, celui-ci esquivas et réussi à transpercer l'oeil  gauche. Une cascade de sang en jais arrossa Banabé.


L’aveugle hurla.


Soudain la force invisible qui retenait les animaux volants disparut et Loup put s’envoler.


Barnabé fonça alors vers la maison de Gustave et revint avec un pistolet à flèches anestésiantes. Il tira trois flèches sur Gustave qui reçu les flèche en plein millieux du dos et tomba, profondément endormi.


Loup s'engouffra dans les plis du t-shirt de l’aveugle et en ressorti fièrement les clés. Puis, il se dépêcha d’aller ouvrir toutes les trappes et les animaux à ailes s’envolèrent joyeusement.


Les animaux pouvant sauter jusqu’à bonne hauteur se firent lancer et purent sortirent comme Barnabé.


Des ordres furent donnés.


L’aveugle fut assommé.


Associant toutes leurs forces, les animaux libérés réussirent à faire basculer les cages et les plus rapides coururent aller chercher de l’eau pour les animaux marins.


Une fois tous les animaux sortis de leur cages, Loup clama, haut et fort:


<< Je vous prie, chers délivrés, de ne jamais révéler l'existence des manguntia. Vous nous devez bien ça, nous vous avons délivrés! Et veuillez nous aider à creuser un profond trou.>>


Lapin, lièvre, renard, chien, etc. aidaient beaucoup. Quand le trou fut fini, on y jeta un Gustave inconscient.
On s’empressa de reboucher le trou et d’y placer par dessus un lourd meuble en fer de 94 kilogrammes dont le trajet maison de gustave-trou de Gustave fut fait à dos d’éléphant rose.


L’horriblement méchant homme fut condamné à rester  vivre le reste de sa vie éternelle dans son trou isolé, sans boire et sans manger.


                     





     Chapitre 5
                                   Au secour de Guillemette.


<< Quel réjouissement ce fut, croyez moi, de revoir le levé du soleil! Quel éblouissement! Des années certainement que je n'avais vu plus beau spectacle à mes yeux!
Après avoir fini de mettre se Gustave en terre, je suis immédiatement sorti, laissant la brume derrière moi, brume qui commençait à se décomposer, car en enterrant Gustave, nous avons détruit la prison. J’ai crier pour en avertir mes compatriotes, et tous ont pu s'enfuir du Temps figé sans disparaître définitivement.
J’ai cheminé, ignorant où aller, volant aisément car mon corp de libellule se faisait porter par les vents.


Puis, finalement, au bout de plusieurs jours, je suis, Ô merci, tombé sur un panneau annonçant une ville non loin. Je m’y suis rendu. Il se faisait tard, et, sous la pâleur lunaire, j’ai chercher un abri pour la nuit. J’ai cheminer à droit à gauche, et à ma plus grande joie, quelque pâtés de maisons derrière la mairie, je t’ai aperçu, Ô douce et belle Guillemette.


Mais, à mon plus grand déplaisir, tu était enfermée dans une cage en verre posée à quelques mètres d’un homme dont l’ombre dissimulait ses traits qui entonna d’une voix joyeuse:


<< Je suis un bougre de malfaiteeeeeeur,
 Qui fend les lois, qui fend les rèèèègles.
Je suis le roi d’tout les voleeeeeeeurs,
Fort, rusé, agile comme un aiaiaigle_eu!


Et je suis aussiii un voleeeeeeeur
Qui ne vole qu’à une certaine heueueure_eu,
L’heure de la lune, l’heure de pâleur,
Voici mon rèèèègne de terreeeeeeur_eu >>


Soudain, une voix de femme sorti de l’ombre et fendit l’air:


<< Bon travail Stanley, quel merveille! Cet insecte va nous rapporter une fortune! Il est tellement rare d’en voire de cette couleur! Sortez le moi de cette cage que je le vois mieux et attachez le avec deux fins fils pour ne pas l'abîmer>>


Stanley s'exécuta.


La femme sortit de l’ombre. Elle mâchait un chewing-gum. Elle prit plusieurs clichés de la libellule avec son téléphone portable. A la lumière des lampadaires je découvrit ses traits. Elle avait de longs cheveux blonds ondulés, le regard farouche, les yeux marron foncés, habillée tout en noir: combinaison noire, bottes noires souples rehaussées de petit talons, gants noirs. Elle avait démarche souple et gracieuse, taille fine: Colleen Davidson.


Miss Davidson caressa l’insecte du bout des doigts puis hela Stanley:


<< Stanley!
-Oui?
-Venez ici.
-Bien.
-Et bien demain, j’aimerai que tu attire le plus de gens sur la place du marché, je vais y faire une vente au enchères.
-Combien me payez vous pour cela?
-Je vous ai déja assez payé!
-Que la motié du prix promi!
-Si vous insistez, alors voici.>>


Et elle le poignarda.


<< Voici récompense à ta naïveté.>>


Mais quand elle se retourna, elle ne vit plus que la planche en bois, sans toi dessus, les fils craqués.


J’avais filé avec toi, je t’avais sauvé.
                                   * * *
Puis en courant puisque nous n’avons plus d’ailes, nous arrivons dans une immense forêt au arbre qui font des mètres de haut. Nous chassons avec des pierres des animaux pour les manger. A l’aube du troisième jour, nous entendons un bruit étrange.C’est en réalité une horrible machine à couper les arbres.
Nous nous éloignons le plus possible de cette horreur et voyons cette cabane devant laquelle nous sommes.>> fini de raconter Loup à Guillemette l’histoire de son escapade.


<< Oh comme j’ai faim! fit Guillemette tandis que son estomac grognait. Rentrons dans cette sainte cabane. >>


Il poussèrent la porte et entrèrent. L’enfant brun attablé s’enfuit apeuré.


<< Ne t’enfuis pas, fit Guillemette. Où sommes nous?
- Dans la forêt amazonienne, pourquoi? Mais pourquoi est-ce que vous êtes habillés avec des habits que portaient les gens il y a six siècles? demanda le petit garçon
- Il y a six siècles!? s’écria Loup
- Bon mon petit, fit Guillemette, peux tu nous donner de la nourriture?
- Heu... hésita le petit, C’est que…
-Allez ,fit Guillemette, du pain et on part, supplia-t-elle>>


Le petit partit dans la cuisine et revint avec une baguette complète de pain blanc à mie tendre.


Et le couple partit avec sans se douter qu’une troupe envoyée par la reine du royaume d’Awena  était à ses traces, et ne se trouvait d’ailleur qu’à une centaine de mètres.


                




                      6

                                 l’assassin










Alicoto.
La troupe avait retrouvée le couple disparut. Loup raconta toute l’histoire. On prit les mesures nécessaires pour retrouver Barnabé, Constance et Raoul.

Barnabé était un brave type Mangutia, imberbe, à la peau claire et aux dents blanches. Très créatif, il trouvait toujours un nom à ce qui n’en n’avait pas.

Constance, une jolie jeune fille, qui avait deux ans de moins que Barnabé, aux cheveux marrons foncés en carré long, au doux yeux marrons également, bronzée, la voix claire, limpide et joyeuse, et le sourire aux lèvres. Elle avait une très bonne vue, une très bonne ouïe, un très bon sens du toucher, une langue qui reconnaissait tous les goûts, et un très bon odorat.
Elle avait booster ses 5 sens un gardant les yeux fermé un an, ce qui favorise ses autres sens, et les oreilles bouchées une autre année.
Elle avait beaucoup de patience.

Raoul était un homme très sympathique, plus vieux de trois ans que Constance à la peau noire très foncée, un peu maigre mais souriant, et qui a toujours une blague à raconter et son grain de sel à placer. Il avait les cheveux bruns, crépus, très court et des yeux noirs qui avait l’air de rigoler. Il avait une tête ronde et était très, très habile.

Tous connaissaient l’existence des Manguntia.

Par contre ils ne connaissent plus leurs âges mais étaient sûrs de battres tous les records d’âge du monde, bien qu’en étant d'apparence et de mentalité jeunes.

« hé Constance, plaisanta Raoul, t’a fait un sacré régime dit moi!
  • Alors toi tu as fait toi tout le contraire! répondit Constance.Tu as mangé combien de Cheeseburgers - frites - nuggets salés? plaisanta-t-elle également
  • Des tonnes et des tonnes!»

Tous rentrèrent à Awena. David  et Eugène purent enfin se reposer.
                                                    * * *

Quelques semaines plus tard, la Reine les fit venir et leur déclara:

« Vous avez fait du bon travail. Je vous remerci. Vous recevrez tous deux une médaille.»

Elle se fit silencieuse quelques instants. C’est à ce moment là que l’assassin agit. Son poignard fendit l’air, semblant se mouvoir au ralenti, et se dirigea en direction des deux humains.

                                                     * * *

David se réveilla à l’hôpital. David le regardait d’un air désolé et fut donc soulagé de le voir ouvrir les yeux.

« Que...Que c’est-t'il passé, David? demanda Eugène en ouvrant les yeux?
  • Quelqu'un a voulu nous assassiner. Quand j’ai vu le poignard te foncer dessus, mes reflex de quand j'étais soldat ont repris le dessus.
  • Tu as été soldat?
  • Oui. Donc, quand j’ai vu le poignard te foncer dessus, je t’ai poussé à terre, mais le poignard t’a tout de même frôlé au dessus de l’oreille, et tu gardera une cicatrice.
  • Oui, j’ai ressenti une douleur fulgurante à cette endroit, mais je ne comprenais pas pourquoi tu me poussai. Par contre, qu’est-ce-qui m’a frappé au visage?
  • J’y arrive, j’y arrive...Les gardes se sont directement lancés à la poursuite de l’assassin. Mais ils n’ont pas eu à courir longtemps, car celui  ci a déboulé dans la pièce et t’a frappé au visage. Là, tu t’es évanoui. Puis les gardes ont saisi l’inconnu,mais ce dernier ne voulait pas se laisser prendre vivant et a sorti un poignard de son manteau et s’est suicidé.
  • Eurk! fit Eugène, dégouté.»

David érigea un petit sourir triste puis dit:

« On ne sera jamais pourquoi il a voulu nous tuer.»

Eugène approuva puis demanda combien de temps avait-il dormi. Il fit la grimace en apprenant ses 48 heures passées au lit. La bonne nouvelle, c’est qu’il était complètement soigné et qu’il pouvait partir.

Soudain, une sonnerie de trompette retentit, et la voix de la Reine Zia résonna, amplifiée, dans tout son palais:

« Nous venons d’apprendre, suite à une révélation extrêmement tirée par les cheveux, l’existence d’un autre peuple inconnu, dont les habitants ressemblent fortement à des anges sans auréole, et vivent dans les nuages. Je vais envoyer une petite troupe faire connaissence et discerner amis ou ennemis. Braver et Jones, j’aimerai que vous fassiez partie de cette troupe. Elle part demain soir.

                                                                   * * *

Dès le lendemain soir, vers 19h30, la petite troupe était en marche. David et Eugène avait un bandeau noir sur les yeux, qu’on leur retira dès qu’il furent devant le grand arbre couvert de signes étrange ou les Manguntia les  avaient assomés. L’été éclatait au détour d’un chemin, juin rayonnait, gorgé de soleil, et la chaleur écrasante fit vite transpirer plus qu’un.
Il prirent le train et, quelques heures après, se retrouvait à Paris. Là, il durent  remettre leurs bandeau, pour le retirer dans un avion privé, laissant leur troupe seul et sans observateurs gênant, qui décollait.

Les nuages défilaient sous le soleil couchant. Les ombres tournoyaient, s’allongeait, mourraient...
Le sommeil vint toquer au portes et bientôt, quelques ronflements se firent entendre.

Puis l’avion se posa sur un amalga de nuages solidifié, en bordure d’une ville pour le moins étrange: elle était presque entièrement blanche, ce qui faisait qu’on la confondait presque avec les nuage, mais quelques touches de doré par ci par là laiisait deviner ses contours. Quelquefois, c’était tellement subtile qu'on croyait voir un toit doré flotter dans l’air, au dessus des nuages.

Mais un grand bâtiment de détachait du reste: bien que des mêmes couleurs, il était si joliment sculpté, si imposant, si magnifique, que l’on ne pouvait en détacher son regard.

C’est par là qu’ils se dirigèrent.

                                                                       * * *

Bureau du ministre, salle 27, au Clearcastle, magnifique bâtiment, tout de blanc et doré, rayonnant et beau. Le Clearcastle se trouvait au centre d’une ville, Nebula, posée au dessus des nuages, qui planait à peu près au dessus de la France.

« Nous sommes au regret de vous annoncer que les statuettes ont disparu, monsieur. fit Mr. Redus, un homme brun, petit et voûté, qui se ratatinait et semblait vouloir disparaître dans un trou de souris.»

Cet homme, ni aucun ici présent dans cette salle, n’est tel que vous n’en connaissez. Ils portaient deux membres de plus que nous:  deux larges ailes puissantes qui pouvait les porter jusqu'au dessus des nuages.

« QUOI? s’écria le ministre (puis il souffla:) Ho non, non, non!»

Il s’envola et se cogna au plafond:

« Nooooooooooooon ! ! !»

Il redéçendit et fit:

« Pardon. Vous avez commencé les recherches?
  • Oui, monsieur. Nous croyons savoir où elles se trouvent.
  • Trouvez-les. Sinon la ville coure un grand danger!»

Le ministre se retourna et sursauta. Car, devant la porte, David, Eugène, et la petite troupe l’observait. Eugène chuchota quelque chose à l’oreille de David qui approuva, puis toqua et s'excusa:

« Désolé, j’aurai dû taper dès le début!»

                                                                * * *

Quelques minutes plus tard, ils était tous affalés dans un canapé à se raconter leur histoire.

« Donc, résuma David, vous avez perdu les statuettes qui permettait à votre ville de rester invisible à l’abri des regard, car elles ont étés volées et on ne sait pas où elles sont. Et nous, on arrive en plein milieu d’une crise.
  • Pas exactement, le corrigea le ministre, nous savons où elles sont, nos services de renseignements ne sont pas si nuls comme même! Elles sont sur Terre, en France, en Bourgogne, à Venouse. Achetées par des humains qui ne savent rien de leur particularité.
  • A quoi ressemblent-t-elles?
  • enfin… On dit les Statuettes, mais ça devrait plutôt être la Statuette, car en fait ce n’est qu’une simple petite statuette. Mais bon. Elles ressemblent à un homme et une femme, avec une aile chacuns, les mains ne se touchant que par les poignets, en l’air, de même pour les pieds, la femme, à droite, scrutant à droite, et l’homme à gauche, scrutant la gauche. Elle sont en bois. Elles représente l’attention, la fraternité et la solidarité, l’amour et notre peuple ailé. Avoir des ailes représente la liberté, et dans le langage des anciens ange veut dire libre, et angel liberté.»

Le lendemain, la troupe rentra, et fit son rapport à la Reine. Et Eugène et David continuèrent de purger leur 3 ans de service.













                      




                        7

                                Gabrielle












L’allée des Statuettes, dans la ville de Nebula, était plutôt calme la plupart du temps. C’était un dimanche, et il faisait chaud.

Il faisait tout le temps chaud, à Nebula,  car la ville était posée sur les nuages.

L’allée des Statuettes, donc, ne comportait que des habitation blanches et dorée, couleurs officielles de la ville. Une tour si élevait, avec, à son sommet, un drapeau blanc sur lequel était représenter deux ailes dorées.
Ce dimanche était le bienvenue pour les habitants de l’allée des statuettes, et il y régnait une atmosphère tranquille, le chant des oiseau n’était troublé que par le gazouillement amusé d’un petit enfant qui se roulait sur le sol nuageux.

Soudain, une jeune fille sortit bruyamment de la maison portant le numéro 6. Cette jeune fille de 11 ans et demie répondait sous le nom de Gabrielle.

Puis sortit derrière elle un homme, qu’elle suivit hors de l’allée.

Pour comprendre cette scène, il faudrait revenir quelques heures en avant:



Gabrielle se réveilla.
Elle regarda son réveil et fut étonnée qu’il n’était que 7h, car ce dimanche était l'occasion rêvée de faire la grace matinée. Elle se demanda se qu’il avait bien pu la tirer de son sommeil. “Pourtant Nebula était une ville paisible…” pensa-t-elle. Elle n’u pas a reflechir trop longtemps, car bientôt des coup retentirent à la porte d’entrée.
Gabrielle se leva, s’étira lentement, sortit de sa chambre et se rendit dans l’entrée.

« Qui est-ce? demanda-t-elle
  • Messager du ministre.»

Ses parents, réveillés par le bruits se levèrent de leurs lit et arrivèrent avec leur lourde démarche. Sa mère s’approcha, tout en frottant ses ailes engourdies.

« Qui est-ce? demanda-t-elle
  • Messager du ministre, répondit  sa fille.
  • Etes vous Mrs. Roose ? fit ce dernier de derrière la porte
  • Oui.
  • Puis-je entrer?
  • Je vous ouvre.»

Mme. Roose fit coulisser lentement la porte pour ouvrir au messager qui se révéla être un jeune homme d’une quarantaine d’années, avec un léger duvet qui lui recouvrait le menton, habillé d’un costume or et blanc, des perles de nacre lui ornant les ailes.

« Bonjour, fit la mère de Gabrielle. Mr…
  • Wason, madame, James Wason.
  • Enchantée. Entrez je vous prie.»

Une fois Mr Wason installé à la table de la cuisine, la discussion commença vraiment:

« Mr et Mrs Roose, il faut que vous sachiez  que les Statuettes, oui, celles qui font de notre ville une ville invisible au yeux des autres, ont été volées.
  • Quoi?! s’étrangla mr Roose, Et comment allons nous faire? Avec ces avions, ces satellites, qui vont nous épinglés vite fait si ce n’est pas déjà fait!
  • Oui. C’est pour ça que nous avons besoin de votre fille.
  • Quoi?! cria de nouveau Mr Roose
  • Calme toi, chéri, fit sa femme, puis s’adressa au messager: Si Gabrielle peut rendre service à la communauté, je suis d’accord. Mais je pense qu’il faut lui demander son avis.
  • Je suis d’accord, s’enquit calmement Gabrielle, mais que faut il faire?
  • Ha non! lâcha son père qui essayait de garder son calme ,en vain. Je peux te dire que non, et que non, non, non, non,  tu ne va pas suivre cet abruti de messager et manqué de te tuer!
  • Papa! s'exclama Gabrielle.
  • Laurent! s'exclama sa mère en même temps, et tout aussi indignée
  • Bah quoi ?
  • Surveille ton vocabulaire, chéri! Ah! Gabrielle!
  • Oui?
  • Tu as mon autorisation.
  • Merci!»

Mr Watson l'entraîna dans une autre pièce pour pouvoir discuter calmement de ce que Gabrielle allait devoir faire. Gabrielle l’écouta attentivement et, une fois sûre qu’elle avait bien entendu, accepta. Puis mr Wason l’interpella:

«Alons-y.»

            
                                                          *  *  *

Le voyage fut long et périlleux, mais, grâce au costume qui dissimulait parfaitement ses ailes et à l'expérience mr Wason, il se passa sans trop d'encombres.

Ils arrivèrent à Venouse quelques heures plus tard.

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